Action Mitsubishi
En répertoriant les véhicules ayant connu le plus de succès dans le segment des VUS compacts au cours des 20 dernières années, on trouve des joueurs connus comme le Honda CR-V, le Toyota RAV4 et le Ford Escape. Ce dernier modèle est l’un des préférés des acheteurs.
Lors de son renouvellement en 2020, une version hybride rechargeable a été ajoutée au menu. Il rejoignait le Mitsubishi Outlander PHEV qui a été le pionnier dans cette catégorie de véhicule.
En raison de sa popularité, certains pourraient croire que le modèle de Ford est plus intéressant et a une longueur d’avance sur celui de Mitsubishi. Ce serait commettre une grave erreur de penser ainsi. En fait, même si l’Escape PHEV est un modèle bien construit et intéressant, il n’arrive pas à la cheville du Outlander PHEV. C’est cruel, mais c’est aussi simple que cela. Les arguments qui suivent le prouvent bien.
D’abord, parlons de l’autonomie, quasi identique avec les deux véhicules (61 contre 60 en faveur du Outlander). On pourrait croire à un match nul, mais ce n’est pas le cas. Chez Ford, on réussit à faire 60 km en mode tout électrique, mais la régénération d’énergie n’est pas aussi efficace qu’elle ne l’est chez Mitsubishi. Si bien qu’après avoir roulé 60 km en mode tout électrique, on roule très peu en mode électrique par la suite.
Avec l’Outlander PHEV, c’est tout l’inverse. L’efficacité du freinage régénérateur fait en sorte qu’on récupère de l’énergie plus rapidement, ce qui fait qu’on retrouve une autonomie électrique au passage. On peut gérer cette dernière à notre guise pour s’en servir au moment où on le juge opportun. Ainsi, après avoir roulé nos 61 km en mode électrique, on peut en retrouver plusieurs par la suite en continuant notre parcours. Sur une route de 150 km, on peut se trouver à rouler 80 ou 85 km en mode tout électrique. On n’atteindra pas ce genre de résultat avec l’Escape PHEV.
Ensuite, il est impossible de ne pas aborder la question de la traction intégrale. Avec Mitsubishi, on est en présence de l’un des meilleurs systèmes de l’industrie. Le dispositif S-AWC (Super-All Wheel Control) est en développement depuis plus de 20 ans et l’expertise de la marque, développée en rallye, remonte à plus de 30 ans. Chez Ford, on propose un système qui fait le travail, mais qui n’arrive pas à la cheville de celui de Mitsubishi en matière d’efficacité.
Sur la route, surtout lorsque les conditions se dégradent, ça se traduit par un comportement plus rassurant avec l’Outlander. On se sent toujours en contrôle, même lorsque la chaussée est hyper glissante ou enneigée. Avec le Ford Escape PHEV, on réalise qu’on profite d’une adhérence aux quatre roues, mais que le système est parfois hésitant. En situation d’urgence, on n’a pas envie d’avoir entre les mains un système hésitant ; on le veut rassurant et très réactif.
Enfin, voici quelques autres éléments à considérer lorsqu’on compare ces deux véhicules ; l’Outlander PHEV propose une troisième rangée, mais pas l’Escape ; le niveau de confort est supérieur avec l’Outlander ; la garantie de 10 ans/160 000 km sur le groupe motopropulseur est inégalée par la concurrence ; le niveau de fiabilité du Outlander PHEV surpasse celui du Ford Escape PHEV.
Bref, les arguments qui militent en faveur du Outlander PHEV sont nombreux. Trop nombreux pour être ignorés.
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